Découvrez les associations, qui participent au festival, dans l’émission de Radio Pulsar enregistrée lors de l’inauguration le 19 mars.
Jeudi 22 (voir aussi l’affiche et échantillons) : [2]
Poète et essayiste, Madi ABDOU N’TRO, âgé de 34 ans, est né à Kani Kéli, Mayotte. Après s’être plongé dans des lectures d’Arthur Rimbaud, Léopold Sédar Senghor et Saint-John Pearse, il se passionne très tôt pour la poésie française du Moyen-Âge. Il débute ses études à l’institut de Philosophie de Rennes avant de s’orienter vers le journalisme à Paris. Ayant quitté ses fonctions de président 2010 de la Jeune chambre économique de Mayotte (JCEM), il vit actuellement à Metz où il est en formation à l’IPAG de Nancy. Ancien directeur de publication de l’hebdomadaire MAWANA, il a été chargé de communication interne des services du conseil régional de la Mayotte. Auteur d’un recueil de poésie (Tropiques, quatrains et vers libres, sorti en 2011 chez Harmattan) et d’un essai (Mayotte Le 101e département français Et après ?), l’écriture de N’tro se positionne à la lisière entre rêve et réalité afin de constituer une pensée propre. Le jeudi 22 mars 2012 à 17h, il animera une conférence à l’UFR de Lettres et Langues de l’Université de Poitiers sur les affinités thématiques et formelles de la poésie de Jacques Rabemananjara avec le mouvement de la négritude et son héritage dans la littérature comorienne. Il sera également question de la littérature comme expression de l’insularité et manière de penser la relation entre la Mayotte et la métropole.
S’EN SORTIR
marcher
dans les ronces hautes
s’arracher
à une mémoire sans maître
montée du solon avance
les pas
dans un réseau de nerfs
comme si
en se cassant
on arrachait de là
des bouts de soi
on se débat
on va plus vite on veut
passer avant d’être pris
bloqué
par les toiles d’araignée
d’une têteAntoine Emaz
(in Rehauts, n°1 printemps-été 1998, avec en vis à vis une superbe gravure de Marie Alloy)
Ma bouche ne fera pas d’histoire quand s’agira de la
fermer ce sera tout moi mon silence toute moi ma
rengaine arrêtée
Mes yeux d’avoir aimé vos yeux jusqu’à sourire jusqu’aux
oreilles
Si je n’ai plus toutes mes dents comme aujourd’hui à
trente-deux ans c’est que j’aurai beaucoup mordu
Épuisé chance et puis chanson devenue muette ce gros
poisson pourra bien tourner sans parolesValérie Rouzeau, Va où, Le temps qu’il fait, 2002
- Les cannibales
Christiane Bopp (trombone), Vincent Boisseau (clarinettes) & Julien Padovani (piano)
Vendredi 23 :
Toute une nuit, comme dirait Chantal Akerman, vous attend dans les bâtiment de l’UFR de lettres, de 8 à 8, petit déjeuner compris.
La Nuit monochrome, chapeautée par les Lezards optiques.
Alors, qu’attendez-vous de plus ?
[1] Je les ai malheureusement ratés, comme le site de la maison de la poésie affichait 20h30, donc mise à jour après coup
[2] Tout le programme de Campus en Festival (19-23 mars).
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